
Page 14 : sortie surprise du clip Last Summer (Dub version)
Deux enfants grandissent ensemble, partagent des étés entre livres, vagues et jardins japonais. L’un deviendra samouraï, l’autre prendra la mer.
Une amitié, une séparation, des souvenirs suspendus.
Cette vidéo surprise prolonge l’histoire en images, entièrement générées par intelligence artificielle, comme une mémoire qui rêverait.
La rencontre entre Corde et Doctor Flake a eu lieu lors d’un festival. Quelques mots échangés, une écoute partagée, une sensibilité commune. De cette rencontre naît d’abord une première relecture musicale. Puis, un an plus tard, une envie de poursuivre : aller plus loin dans l’histoire, dans les sons, dans les images.
La version dub de Last Summer propose une nouvelle respiration, entre flottement et gravité. Un morceau en clair-obscur, où le violon s’étire sur des nappes de basse, où les échos du dub résonnent comme des souvenirs qui refusent de s’effacer.
L'idée du clip
Et si ce morceau racontait quelque chose sans le dire ? Une histoire simple, universelle : deux enfants liés par une amitié profonde, séparés par le cours de la vie.L’un devient samouraï, l’autre marin. Deux voies opposées, nées d’un même été.
Cette idée — le récit d’un lien qui se déchire sans violence — devient le cœur du clip. Une narration poétique, contemplative, sans dialogue. Une mémoire mise en image.
Le choix de l’intelligence artificielle
Pour traduire ce souvenir flottant, nous avons choisi de travailler avec des images générées par intelligence artificielle. Non pas pour l’effet ou la prouesse technologique, mais pour ce que ces images pouvaient offrir d’imparfait, de vacillant, de presque-réel.L’AI n’impose rien : elle suggère, elle déforme, elle rêve. Elle est l’alliée idéale d’un récit qui ne cherche pas à tout dire.
Les visages, les gestes, les paysages — tout semble venir d’un autre temps. Un temps qui n’existe plus, mais qui persiste dans les plis de la mémoire.
Prédécoupage et narration visuelle
Le clip suit une trame narrative simple mais précise :
L’enfance partagée : l’apprentissage, les jeux, les lectures, les premiers gestes complices.
Le rêve d’ailleurs : une voile, un sabre, les premiers signes d’un destin qui bifurque.
La séparation : sans heurt, mais avec une gravité sourde.
Le souvenir : retour en arrière, images récurrentes, symboles flottants (le jardin, le livre, l’océan).
La danse finale : entre deux mondes, entre deux vies, entre deux âmes.
Chaque plan a été pensé comme un tableau mouvant, au service de cette narration sensorielle.
Une vidéo surprise
Le clip n’avait pas été annoncé. Nous avons voulu qu’il surgisse comme un souvenir qui remonte, sans prévenir.Le dévoiler au moment de l’équinoxe de printemps — jour d’équilibre, de passage — fait écho à la nature même du morceau : entre saisons, entre âges, entre lignes de vie.